Pour maximiser ses chances d’obtenir une augmentation, mieux vaut préparer soigneusement ses arguments. Voici mes conseils :
- Choisissez le bon moment : l’entretien annuel est par exemple l’occasion de faire un bilan de votre année, des objectifs qui vous ont été fixés et des résultats obtenus. Idéal pour reformuler votre envie de progresser au sein de l’entreprise et de montrer votre valeur ajoutée.
- Pensez à appuyer votre demande non pas uniquement sur vos compétences techniques mais aussi sur votre savoir-être, vos soft skills : ce que vous apportez à votre équipe, votre sens du relationnel, votre enthousiasme, vos prises d’initiatives, etc.
- De même, si vous disposez d’une compétence rare ou très recherchée, vous pouvez faire valoir l’impact qu’aurait votre départ au poste que vous occupez, le coût d’un nouveau recrutement, etc.
- Faites un tour des rémunérations sur le marché et comparez les fonctions qui tiennent compte des mêmes responsabilités et qualifications que les vôtres. Vous aurez ainsi une vision plus claire des tendances de votre secteur d’activité́ et des exemples concrets sur lesquels vous appuyer.
- Ayez un plan B : une demande jugée non recevable ne signifie pas la fin de tout ! Vous pouvez essayer de trouver un compromis autour d’une formation, d’une prime d’efficacité, d’une ouverture au télétravail, l’idée étant de ne pas entrer dans un rapport de force et de penser gagnant-gagnant.
Dans tous les cas, négocier une augmentation nécessite de dresser une liste d’arguments cohérents et factuels. Si la situation reste bloquée, prenez du recul et évitez de poser votre démission sous le coup de l’émotion. Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les avantages sociaux dont vous bénéficiez peut être et qui pèsent dans la balance : tickets repas, mutuelle, le CE, plan épargne retraite, etc., ces avantages ne se trouvent pas dans TOUTES les entreprises !